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Le Québec a besoin de nos diplômés en soins infirmiers

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Sitôt diplômé, chaque étudiant du programme de soins infirmiers de ÆßÐDzʿª½± peut décrocher un emploi dans son domaine. De plus, de nombreux employeurs recrutent activement les nouveaux infirmiers avant même la fin de leurs études.

« Les hôpitaux préfèrent souvent les diplômés du DEC parce qu’ils possèdent une vaste expérience pratique, explique Cathy Moore, cheffe de département de soins infirmiers de ÆßÐDzʿª½±. En effet, au moment où ils obtiennent leur diplôme, nos étudiants ont accumulé plus de 1 000 heures d’expérience clinique. »

Les étudiants apprennent et travaillent dans les hôpitaux et les milieux cliniques tout au long du programme. Lorsqu’ils obtiennent leur diplôme, ils travaillent côte à côte avec des collègues qui possèdent un DEC ou un baccalauréat en sciences infirmières.

Culture de l’apprentissage tout au long de la vie

Il existe une culture d’apprentissage et de formation tout au long de la vie en soins infirmiers. L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec exige en effet que tous ses membres suivent des cours de perfectionnement professionnel chaque année. « À ÆßÐDzʿª½±, nos professeurs soulignent l’importance de se tenir au courant des meilleures pratiques en soins infirmiers et de se renseigner sur les progrès et les nouveaux enjeux. Il existe de nombreuses façons d’exercer le métier et de continuer à apprendre et à se perfectionner », précise MmeÌý²Ñ´Ç´Ç°ù±ð.

Les soins infirmiers sont un domaine de travail polyvalent et offrent une grande variété d’emplois, de cadres de travail et d’horaires. Un débat public et des discussions ont récemment porté sur l’obligation éventuelle de détenir un baccalauréat en sciences infirmières pour pouvoir exercer au Québec.

Plus d’emplois que de diplômés

« Il est certain qu’un baccalauréat en sciences infirmières offre plus de possibilités et ouvre la porte à des postes de gestion et d’enseignement. Cependant, actuellement le nombre de postes offerts excède le nombre de diplômés formés par les cégeps du Québec en soins infirmiers. Le système de santé connaissait déjà une pénurie d’infirmières avant la pandémie, et la situation n’a fait que s’aggraver depuis. Nos diplômés font partie de la solution et n’ont pas besoin d’une formation supplémentaire pour exercer », déclare MmeÌý²Ñ´Ç´Ç°ù±ð.

Les étudiants qui s’inscrivent au programme de soins infirmiers de ÆßÐDzʿª½± ont des objectifs et des parcours différents. « Certains n’ont pas les ressources financières nécessaires pour poursuivre des études universitaires, c’est pourquoi le programme financé par l’État et menant à un diplôme en trois ans est attrayant », explique MmeÌý²Ñ´Ç´Ç°ù±ð.

« De nombreux diplômés en soins infirmiers de ÆßÐDzʿª½± décident de poursuivre des études universitaires tout en travaillant comme infirmier. Le permis d’exercice qu’ils obtiennent à la suite du DEC leur permet de subvenir à leurs besoins tout en étudiant et en offrant un service précieux à la collectivité. L’obligation de détenir un baccalauréat supprimera cette option et risque d’entraîner une diminution du nombre d’étudiants s’inscrivant dans ce domaine. »

De nombreuses voies d’accès à la profession

« À ÆßÐDzʿª½±, nous reconnaissons qu’il existe de nombreuses voies d’accès à la profession, mentionne le directeur des études, Robert Cassidy. Notre société a intérêt à préserver la possibilité d’exercer le métier d’infirmier avec un diplôme de cégep. En effet, un détenteur d’un DEC en soins infirmiers est qualifié et est tout à fait prêt à travailler. D’ailleurs, nous formons des infirmiers compétents depuis plus de 50 ans. »



Last Modified: September 24, 2021