Des étudiants organisent un atelier sur le bonheur durable, une première aux ped days
Quatre étudiants de dernière année du programme de Techniques de gestion et d’intervention en loisir (TGIL) ont présenté un atelier aux enseignants le 20 janvier dernier, lors des Ped Days, dans le but d’introduire le bonheur durable dans les salles de classe virtuelles du Collège ÆßÐDzʿª½±. C’était la première fois que des étudiants faisaient une présentation à l’événement annuel de perfectionnement professionnel pour les enseignants de ÆßÐDzʿª½±.
C’est Myka Taylor, une enseignante du programme TGIL, qui a eu l’idée que des étudiants présentent aux enseignants les concepts du bonheur durable. En 2014, Myka était l’une des premières personnes à suivre le cours de bonheur durable (BD) et, l’année dernière, elle est devenue l’une des premières animatrices certifiées du BD au terme d’une série de certificats offerts par le bureau du développement durable de ÆßÐDzʿª½±.
Le bonheur durable, une composante du programme TGIL
« La session dernière, j’ai décidé d’offrir le développement durable et le BD à titre de choix optionnel dans un cours de troisième année sur les relations publiques en TGIL, a dit Myka. Les étudiants et les étudiantes ont excellé dans leurs ateliers et sensibilisé leur auditoire quant à l’importance du BD, non seulement en classe mais dans nos vies personnelles également. Certains employés du service des ressources humaines du Collège ont assisté à l’événement, et ils ont cru que cela ferait un excellent atelier pour les enseignants. »
Dans le cours de TGIL, Jennifer de Vera du Bureau du développement durable et Myka ont offert plusieurs ressources sur le fait que la nature et le bonheur sont interreliés. Elles ont expliqué que « pour atteindre et faire durer un sentiment positif, nous devons d’abord reconnaître l’importance de la Nature en tant que mentore et le fait que le bien-être de tous passe par notre bien-être personnel », de résumer Matteo Zappone, l’un de leurs étudiants.
Le bien-être, un défi pour tous
Atteindre le bien-être est un défi pour de nombreuses personnes alors que nous traversons cette pandémie. « Être en ligne est difficile, a confié l’étudiant Ethan Belley. Créer un environnement en ligne qui soit engageant est plus facile à dire qu’à faire. »
Anissah Vanhorn, étudiante elle aussi, a dit espérer que le corps enseignant « applique ces apprentissages dans [leur] environnement d’enseignement ».
Les quatre étudiants ont résumé ce que signifie le BD et donné de nombreux conseils pratiques à incorporer dans nos vies de tous les jours et en classe, que ce soit virtuellement ou en personne.
Anissah a dit que le BD est un « bonheur résolu » et que « nous l’avons déjà quand nous parlons de gratitude ».
Le bonheur vient quand on sait que la vie est bonne
Matteo a dit : « ce bonheur est le sentiment qui vous envahit quand vous savez que la vie est bonne. On ne peut pas s’empêcher de sourire quand un bébé rit, quand on voit un animal ou quand on sent l’odeur d’un dessert fraîchement cuit. »
Une autre étudiante, Noémie Gravel, a dit que « partager son bonheur permet de propager le bonheur », et a averti le public du danger de se concentrer sur une « vie de biens », c’est-à -dire une vie axée sur la consommation telle qu’elle est mise de l’avant par la publicité, plutôt que sur « la vie bonne », qui vise le véritable bonheur.
Pour le dire autrement, le BD consiste en le bien-être pour soi-même, le bien-être des autres et le bien-être de l’environnement.
Les étudiants ont donné quelques conseils pour inviter le BD dans nos vies, nos salles de classe, nos familles et nos lieux de travail :
- Commencer une réunion ou une conversation par une bonne nouvelle ou en exprimant sa gratitude envers quelque chose ou quelqu’un
- Intégrer des plantes dans son environnement pour un effet tranquillisant
- Utiliser la lumière naturelle
- Réfléchir aux choses qui nous apportent du bonheur
- Partager avec les autres et faire de bonnes actions
- Méditer ou accorder du temps à sa vie spirituelle
- Regarder la vidéo d’une éclosion de fleur en accéléré
- Faire de l’exercice physique pour se donner de l’énergie pour la journée
- Reconnecter avec la nature aussi souvent que possible
- Déplacer ses activités à l’extérieur lorsque possible (enseigner à l’extérieur, par exemple)
- Prendre le temps de jouer et de s’amuser
- Tenir un journal de gratitude
Un état d’esprit orienté vers le BD peut aider les enseignants aussi bien que les étudiants
L’enseignante Myka croit que « le BD est peut-être la parfaite nouvelle mentalité pour aider les étudiants, les éducateurs et quiconque s’y intéresse. Nous avons besoin de voir l’importance et le pouvoir qui découle de l’incorporation de thèmes tels que le développement durable, le bien-être et les innovations dans nos classes pour façonner des individus plus durables, sains et créatifs. »
L’étudiant Matteo explique que les enseignants peuvent utiliser le BD pour aider leurs élèves à traverser cette période : « Si ce concept vient à se propager, je pense qu’il pourrait avoir un impact majeur dans la vie des gens. Pour les étudiants en ligne, il peut offrir une nouvelle perspective sur la pandémie et représenter une occasion de grandir, de faire de l’introspection et de ressentir de la gratitude. C’est ce qui manque, à mon avis, et qui doit être renforcé autant que possible par les éducateurs dans nos salles de classe.
« Les enseignants sont source d’espoir pour moi parce qu’eux seuls peuvent choisir d’utiliser une rhétorique positive en classe et de répéter ce message visant à préserver son bonheur et à ne pas le laisser se dissiper d’un moment à l’autre. En mettant à profit leurs habiletés de communication orale et de persuasion, je crois que c’est avec leur aide que nous pouvons faire du BD la nouvelle norme et un incontournable de nos classes au quotidien. »
Anissah Vanhorn : 3e année, Techniques de gestion et d’intervention en loisir
Matteo Zappone : 3e année, Techniques de gestion et d’intervention en loisir
Noémie Gravel : 3e année, Techniques de gestion et d’intervention en loisir
Ethan Belley : 3e année, Techniques de gestion et d’intervention en loisir
Qu’est-ce que les étudiants ont retenu au sujet du bonheur durable?
Matteo : « La citation fondamentale selon laquelle je ne suis ni pire ni mieux que qui que ce soit m’a permis de me respecter et d’apprécier l’ensemble des gens et des choses qui m’entourent. Je suis en mesure de ressentir plus de compassion pour les autres et, ce faisant, de faire preuve de plus de bienveillance envers moi-même. En tant qu’étudiant, me montrer plus patient et continuer de voir le verre comme à moitié plein m’a permis de rester motivé et résilient en cette période que nous traversons. »
Noémie : « J’ai adopté le BD en prenant le temps de faire du sport, en profitant de la nature autant que possible, en prenant le temps de prendre soin des autres et en réfléchissant à ce je consomme quotidiennement pour limiter mon impact sur l’environnement.
Ethan : « J’ai commencé à penser aux choses différemment. Quand je suis dans une situation difficile, plutôt que de me plaindre, j’essaie de le voir comme une leçon et une occasion de grandir en tant qu’individu. J’ai décidé de passer au moins quelques minutes à l’extérieur chaque jour pour prendre un bol d’air frais et méditer sur les choses pour lesquelles je suis reconnaissant. »
Anissah : « Personnellement, je pratique maintenant le BD en prenant soin de moi-même et de l’environnement. En tant qu’étudiante, je m’assurer de faire de la place dans mon horaire pour prendre soin de moi. En prenant le temps de préparer mes repas, de faire l’épicerie, de réparer mon vélo, je m’assure de ne pas commander du restaurant ou de prendre un Uber parce que j’ai mal planifié mon temps.